Il suffit parfois
D’ouvrir une fenêtre
Pour qu’un dieu sommeillant
Se réveille et s’agite
Se fasse reconnaître
Et vous regarde
Les yeux flamboyants
Il vous offre du monde
Le spectacle étonnant
De coquelicots bleus
De danses immobiles
De roses volubiles
De plaisirs douloureux
De ciels d’été
Aux couleurs de l’hiver
Refermez la fenêtre
Et vous revenez
Aussitôt
Aux choses ordinaires
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