mercredi 2 décembre 2009

Poème de Christophe Mahy


D'un temps que j'ai pour utopie de retenir,
il reste la fatigue des bruyères
et quelques journées de soleil pour viatique

Il est automne et des poussières
dans mon miroir rongé d'oubli:
je hèle un pan de lumière

échappé des saisons floues
et pour réchauffer mes soirées,
il me reste le bleu des forêts

qui fait face à la nuit.

"La cinquième veille"

Aucun commentaire: